TEKNO,VILMER,CRESCENT,DINKY...AUTOS RARES

LES TEKNO CIVILS

Un des modèles anciens les plus recherchés, avec le plateau brasseur Carlsberg et sa remorque: l'attelage "Coke et charbon" (Kul & Koks en VO danoise mais il existe aussi en version anglaise "Coal & Coke").
Comme Vilmer, Tekno a créé après guerre (à partir de 1947), plusieurs gammes pléthoriques de véhicules utilitaires, camions et fourgonnettes, toujours basés sur le même principe: un châssis que l'on décline de toutes les façons possibles et imaginables de carrosserie (plateau, ranchers, ridelles, plateau brasseur, benne, fourgon, bâché, bétaillère, citerne, toupie à ciment, dépanneuse, citerne...) et bien sûr de décoration. Pour simplifier la tâche du collectionneur, ces camions se répartissent en plusieurs séries successives mais parfois simultanées: grand châssis, direction fonctionnelle, roues arrière jumelées, enjoliveurs argent mat (soit lisses, soit portant la mention "Dodge" ou "Buick". petit châssis, pas de direction, roues arrière simples, châssis sous forme de plaque nickelée, enjoliveurs argent mat. châssis moyen, direction fonctionnelle, roues arrière jumelées, roues moulées détaillées de type artillerie, soubassement en zamac (déclinés en version civile et militaire) Ces différentes séries ont été reprises parallèlement par Vilmer qui y a rajouté, à partir de 1955 une 4e variante : petit châssis (mais plus grand que le "petit précédent" : ce n'est pas le même moule même s'il ressemble à la série "3" en réduction : direction fonctionnelle (commandée par une roue de secours fixée sur le toit, roues arrière jumelées, roues moulées détaillées, châssis détaillé en zamac. Enfin, cerise sur le gâteau et migraine assurée pour qui désire établir un catalogue, * les références ne sont indiquées que sur les boîtes; * lesdites boîtes sont identiques pour plusieurs modèles et ne portent pas toujours de références * quand elles en portent, les plus détaillées sont indiquées en danois (ce qui après tout est logique), et contedisent parfois leur traduction en anglais, allemand ou français (ce qui l'est moins); * les catalogues d'époque sont difficiles à trouver et quand on les trouve, ils référencient parfois des modèles que personne n'a jamais vus (mais omettent des variantes d'équipement ou de décoration attestées); * enfin, les châssis cabines varient eux aussi, pour le même équipement: ainsi, trouve-t-on successivement (et parfois simultanément) des châssis "Dodge" (calandre à barres horizontales), "Chevrolet" ou "Buick" (calandre à barrettes verticales. Pour les modèles de la 1re série, ce sont les enjoliveurs de roue qui portent la marque "Dodge" ou "Buick"), des Dodge pick-up léger, puis des Ford, des Scania, des Volvo...

Un des modèles anciens les plus recherchés, avec le plateau brasseur Carlsberg et sa remorque: l'attelage "Coke et charbon" (Kul & Koks en VO danoise mais il existe aussi en version anglaise "Coal & Coke").

Comme Vilmer, Tekno a créé après guerre (à partir de 1947), plusieurs gammes pléthoriques de véhicules utilitaires, camions et fourgonnettes, toujours basés sur le même principe: un châssis que l'on décline de toutes les façons possibles et imaginables de carrosserie (plateau, ranchers, ridelles, plateau brasseur, benne, fourgon, bâché, bétaillère, citerne, toupie à ciment, dépanneuse, citerne...) et bien sûr de décoration.
Pour simplifier la tâche du collectionneur, ces camions se répartissent en plusieurs séries successives mais parfois simultanées:

grand châssis, direction fonctionnelle, roues arrière jumelées, enjoliveurs argent mat (soit lisses, soit portant la mention "Dodge" ou "Buick".
petit châssis, pas de direction, roues arrière simples, châssis sous forme de plaque nickelée, enjoliveurs argent mat.
châssis moyen, direction fonctionnelle, roues arrière jumelées, roues moulées détaillées de type artillerie, soubassement en zamac (déclinés en version civile et militaire)

Ces différentes séries ont été reprises parallèlement par Vilmer qui y a rajouté, à partir de 1955 une 4e variante :

petit châssis (mais plus grand que le "petit précédent" : ce n'est pas le même moule même s'il ressemble à la série "3" en réduction : direction fonctionnelle (commandée par une roue de secours fixée sur le toit, roues arrière jumelées, roues moulées détaillées, châssis détaillé en zamac.

Enfin, cerise sur le gâteau et migraine assurée pour qui désire établir un catalogue,
* les références ne sont indiquées que sur les boîtes;
* lesdites boîtes sont identiques pour plusieurs modèles et ne portent pas toujours de références
* quand elles en portent, les plus détaillées sont indiquées en danois (ce qui après tout est logique), et contedisent parfois leur traduction en anglais, allemand ou français (ce qui l'est moins); * les catalogues d'époque sont difficiles à trouver et quand on les trouve, ils référencient parfois des modèles que personne n'a jamais vus (mais omettent des variantes d'équipement ou de décoration attestées); * enfin, les châssis cabines varient eux aussi, pour le même équipement: ainsi, trouve-t-on successivement (et parfois simultanément) des châssis "Dodge" (calandre à barres horizontales), "Chevrolet" ou "Buick" (calandre à barrettes verticales. Pour les modèles de la 1re série, ce sont les enjoliveurs de roue qui portent la marque "Dodge" ou "Buick"), des Dodge pick-up léger, puis des Ford, des Scania, des Volvo...

Le tombereau à charbon avec sa remorque.

Les détails du châssis permettent de bien distinguer le système d'élévation de la benne, ainsi que la direction fonctionnelle. Là, la sellette est commandée par un anneau qui glisse sous le pare-chocs avant. On notera au passage les pignons en laiton, le carter et le châssis en tôle vissés sous la caisse en zamac. Autant d'éléments dénotant une technique ancienne et artisanale (utilisée à la même époque par Schuco, CIJ et Solido pour leurs modèles à monter). N'oublions pas que cette série a été construite de 1947 à 1952.

Comme on le constate, le modèle a été dérivé en version britannique ("Coal and Coke" au lieu de "Kul and Koks"). Noter la benne basculante et les roues "Dodge" identiques à celles du camion porteur

Plateau Chevrolet à ranchers, 2e série (échelle approximative 1/65). Les roues sont identiques à celles de la première série (argent mat), mais là, plus de direction fonctionnelle. En revanche, on découvre l'amorce d'un détaillage du châssis, ici figuré par une plaque en tôle nickelée vissée sous la caisse

Un comparatif avec un camion de la 3re série (militaire) permet de constater la différence de gabarit

Une construction astucieuse

Plateau Dodge à ranchers, 1ère série (échelle approximative 1/40). Les roues argent mat portent la mention "Dodge", la direction est fonctionnelle. La construction (châssis et caisse en éléments de zamac moulés fixés par des vis, des étriers en tôle ou des pièces agrafées (calandre), permettent astucieusement de créer sans peine (et sans bavure aucune) toutes les combinaisons de couleurs grâce à l'interchangeabilité des éléments constitutifs : ici l'ensemble cabine-capot-portières bleu est fixé sur un soubassement jaune qui comprend les ailes et les marchepieds, le plateau (rouge) étant fixé à son tour par une vis et un étrier de blocage sous les longerons du châssis. Les ranchers sont figurés par de minces tubes de laiton plein enfoncés à force dans des trous borgnes du plateau. Comme on le voit, ces assemblages, artisanaux, sont tout à fait analogues à ceux qui prévalaient à la même époque pour les modèles en kit (Schuco, Solido, eux aussi panachables à l'infini...)!

La vue démontée est explicite : toutes les possibilités de panachage sont permises. Quant aux travaux de peinture et de restauration, ils ne présentent aucune difficulté. Deux vis à ôter et le camion est en pièces détachées (là encore, on retrouve une construction analogue à celle des camions Solido ou Märklin de l'immédiat après-guerre).

Deux variantes de décoration du Chevrolet/Buick bétaillère Tekno (réf.737), le second, attelé à une remorque assortie. Noter la calandre chromée et les roues à flasque mat (identique, en réduction, à celles de la "grosse" série n°1), la peinture brillante d'origine (le bleu donne l'impression d'être peint en "metalflake" - peinture à paillettes. Le charme de tous ces petits camions venait d'ailleurs en grande partie de leurs couleurs éclatantes grâce la qualité de leur peinture et de leur décoration.

Les remorques de la "2e série" (modèles de petit gabarit) se distinguent par leurs quatre essieux fixes (contrairement à celles de la 1re, dotée d'un essieu avant pivotant) et toujours le système de blocage de l'attelage par une lame tournante (déjà noté sur le canon 814K

Remorque à deux essieux 2e série (réf.775)

Ici aussi, on retrouve le système de fixation à clavette déjà vu sur les autres remorques et sur le canon de la jeep. La couleur jaune vif rappellera au "Dinkytes" la remorque jaune à atteler derrière le camion Studebaker. Ici, un attelage derrière le "Dodge" Tekno à benne qu'on verra en détail plus bas.

Couleur rare, état exceptionnel... et pourtant il n'a été ni restauré ni repeint... Même les enjoliveurs en zamac, pourtant souvent piqués ou ternis, resplendissent. Tel qu'en lui-même, ce bâché "petite série" caisse rouge cerise et bâche en tôle verte (légèrement rayée toutefois) dévoile son rouge rutilant.
Noter sur le châssis-cabine nu les quatre tétons de fixation des caisses. Une technique qui sera reprise sur la série militaire de 1956.

semi-remorque plateau réf.776 avec sa boîte

Ce même châssis-cabine, muni cette fois d'une sellette d'attelage sert de tracteur pour le semi-remorque. Un tracteur à l'empattement de ce fait un rien forcé...

Remorque à ridelles 1re série. La remorque rouge, sans doute repeinte, avait été remontée à l'envers (la ridelle haute vers l'avant). La disposition dissymétrique des essieux gênait le débattement de l'essieu avant et des longerons solidaires. La caisse étant simplement fixée par des agrafes au châssis métallique, les choses sont prestement rentrées dans l'ordre et la remorque peut désormais être convenablement attelée.

Le plateau laitier 1re série. Ici, en version britannique «Milk & Cream». Le modèle souffre hélas d'un début de metal fatigue au niveau du capot. Le décalque est en bon état. On ne peut guère en dire autant de la peinture qui s'écaille et qui a été restaurée "au Tipp-Ex et au feutre"... Disons que le camion a été éclaboussé de crème fraîche. Mais le modèle est si rare que même dans cet état d'usage (7,5/10), il mérite d'être exposé... Noter en revanche que les pneus et les jantes "Dodge" sont en excellent état, ce qui est encore plus rare pour un modèle qui somme toute est largement quinquagénaire (fabrication entre 1946 et 1952). (Modèle trouvé à Bruxelles).

Photos JB / Minolta Dimâge 7 et Olympus Camedia C-830L
D'autres modèles à suivre bientôt...

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	Le tombereau à charbon avec sa remorque. Les détails du châssis permettent de bien distinguer le système d'élévation de la benne, ainsi que la direction fonctionnelle. Là, la sellette est commandée par un anneau qui glisse sous le pare-chocs avant. On notera au passage les pignons en laiton, le carter et le châssis en tôle vissés sous la caisse en zamac. Autant d'éléments dénotant une technique ancienne et artisanale (utilisée à la même époque par Schuco, CIJ et Solido pour leurs modèles à monter). N'oublions pas que cette série a été construite de 1947 à 1952. Comme on le constate, le modèle a été dérivé en version britannique ("Coal and Coke" au lieu de "Kul and Koks"). Noter la benne basculante et les roues "Dodge" identiques à celles du camion porteur
	Plateau Chevrolet à ranchers, 2e série (échelle approximative 1/65). Les roues sont identiques à celles de la première série (argent mat), mais là, plus de direction fonctionnelle. En revanche, on découvre l'amorce d'un détaillage du châssis, ici figuré par une plaque en tôle nickelée vissée sous la caisse Un comparatif avec un camion de la 3re série (militaire) permet de constater la différence de gabarit
	Une construction astucieuse Plateau Dodge à ranchers, 1ère série (échelle approximative 1/40). Les roues argent mat portent la mention "Dodge", la direction est fonctionnelle. La construction (châssis et caisse en éléments de zamac moulés fixés par des vis, des étriers en tôle ou des pièces agrafées (calandre), permettent astucieusement de créer sans peine (et sans bavure aucune) toutes les combinaisons de couleurs grâce à l'interchangeabilité des éléments constitutifs : ici l'ensemble cabine-capot-portières bleu est fixé sur un soubassement jaune qui comprend les ailes et les marchepieds, le plateau (rouge) étant fixé à son tour par une vis et un étrier de blocage sous les longerons du châssis. Les ranchers sont figurés par de minces tubes de laiton plein enfoncés à force dans des trous borgnes du plateau. Comme on le voit, ces assemblages, artisanaux, sont tout à fait analogues à ceux qui prévalaient à la même époque pour les modèles en kit (Schuco, Solido, eux aussi panachables à l'infini...)! La vue démontée est explicite : toutes les possibilités de panachage sont permises. Quant aux travaux de peinture et de restauration, ils ne présentent aucune difficulté. Deux vis à ôter et le camion est en pièces détachées (là encore, on retrouve une construction analogue à celle des camions Solido ou Märklin de l'immédiat après-guerre).
	Deux variantes de décoration du Chevrolet/Buick bétaillère Tekno (réf.737), le second, attelé à une remorque assortie. Noter la calandre chromée et les roues à flasque mat (identique, en réduction, à celles de la "grosse" série n°1), la peinture brillante d'origine (le bleu donne l'impression d'être peint en "metalflake" - peinture à paillettes. Le charme de tous ces petits camions venait d'ailleurs en grande partie de leurs couleurs éclatantes grâce la qualité de leur peinture et de leur décoration. Les remorques de la "2e série" (modèles de petit gabarit) se distinguent par leurs quatre essieux fixes (contrairement à celles de la 1re, dotée d'un essieu avant pivotant) et toujours le système de blocage de l'attelage par une lame tournante (déjà noté sur le canon 814K
	Remorque à deux essieux 2e série (réf.775) Ici aussi, on retrouve le système de fixation à clavette déjà vu sur les autres remorques et sur le canon de la jeep. La couleur jaune vif rappellera au "Dinkytes" la remorque jaune à atteler derrière le camion Studebaker. Ici, un attelage derrière le "Dodge" Tekno à benne qu'on verra en détail plus bas.
	Couleur rare, état exceptionnel... et pourtant il n'a été ni restauré ni repeint... Même les enjoliveurs en zamac, pourtant souvent piqués ou ternis, resplendissent. Tel qu'en lui-même, ce bâché "petite série" caisse rouge cerise et bâche en tôle verte (légèrement rayée toutefois) dévoile son rouge rutilant. Noter sur le châssis-cabine nu les quatre tétons de fixation des caisses. Une technique qui sera reprise sur la série militaire de 1956. semi-remorque plateau réf.776 avec sa boîte Ce même châssis-cabine, muni cette fois d'une sellette d'attelage sert de tracteur pour le semi-remorque. Un tracteur à l'empattement de ce fait un rien forcé...
	Remorque à ridelles 1re série. La remorque rouge, sans doute repeinte, avait été remontée à l'envers (la ridelle haute vers l'avant). La disposition dissymétrique des essieux gênait le débattement de l'essieu avant et des longerons solidaires. La caisse étant simplement fixée par des agrafes au châssis métallique, les choses sont prestement rentrées dans l'ordre et la remorque peut désormais être convenablement attelée.
	Le plateau laitier 1re série. Ici, en version britannique «Milk & Cream». Le modèle souffre hélas d'un début de metal fatigue au niveau du capot. Le décalque est en bon état. On ne peut guère en dire autant de la peinture qui s'écaille et qui a été restaurée "au Tipp-Ex et au feutre"... Disons que le camion a été éclaboussé de crème fraîche. Mais le modèle est si rare que même dans cet état d'usage (7,5/10), il mérite d'être exposé... Noter en revanche que les pneus et les jantes "Dodge" sont en excellent état, ce qui est encore plus rare pour un modèle qui somme toute est largement quinquagénaire (fabrication entre 1946 et 1952). (Modèle trouvé à Bruxelles).