Le modèle classique: Transport de troupes ou bâché, avec deux ridelles différentes Noter les cabines "inversées" (écoutille sous la roue, pas d'écoutille pour le mitrailleur)
Après 1956, Vilmer (contrairement à son jumeau Tekno) poursuit la série des camions civils et surtout militaires en les déclinant sur un autre châssis, cette fois le plateau cabine Chevrolet 6400. Au passage, les modèles y gagnent des vitrages (indispensables pour reproduire le fameux pare-brise panoramique typique des modèles Chevrolet années 55.
de gauche à droite, le même modèle (projecteur) en trois variantes de châssis : Dodge, Buick (pompiers) et Chevrolet Vilmer 
de gauche à droite, le même modèle (projecteur) en trois variantes de châssis : Buick Tekno, Buick et Chevrolet Vilmer On retrouve les constantes et les variantes : le berceau de fixation rectangulaire ou arrondi, le plateau et le support en diverses variations, la présence ou non de coffres d'agrès ou de munitions, divers types d'étoiles, sigles, macarons ou cocardes sur les portières, mais toujours les roues directionnelles commandées soit par la roue de secours soit la mitrailleuse sur le toit (avec deux moules différents pour la cabine : avec ou sans écoutille de toit pour le mitrailleur), mais toujours les phares en plastique fluo. À partir du milieu des années 60, comme pour la série Dodge/Chevrolet courts, certains modèles perdent leur système de roues directrices (avec disparition concomitante de l'accessoire de toit, bien sûr) et héritent d'une suspension.  Enfin de nouveaux modèles font leur apparition, essentiellement divers types de lance-missiles, deux variantes de lance-roquettes multitubes ("orgues de Staline" ou "Katyuschka"), une variante tritube du canon de DCA et au moins deux types d'obusier. Les boîtes, comme toujours, sont décorées de modèles en situation (de combat), et comme toujours, ne se différencient que par la référence imprimée sur le rabat. Pour compliquer le tout, les références sont souvent les mêmes mais parfois, elles varient (apparition de références nouvelles ou attribution du même numéro à une autre référence. Prise de tête assurée...) On trouvera donc, ci-dessous, un récapitulatif des diverses variantes avec leurs références :
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Une kyrielle de variantes
 Deux variantes du projecteur de DCA : roue de secours ou mitrailleuse sur le toit, (avec deux moules de cabines différents : avec ou sans écoutille pour le mitrailleur*) support et berceau différents, plateaux différents, couleurs kaki différentes. * La version "pneu-sans écoutille" est bien sûr privilégiée pour les Chevrolet en version civile, mais on rencontre des versions militaires panachées : mitrailleuse sans trappe pour le mitrailleur, ou roue de secours avec trappe comme le montrent les deux exemples en haut de cette page... | ||
 Roue de secours ou mitrailleuse et...  au total, quatre variantes de cocarde  Deux variantes de garde-boue et de châssis  Deux variantes de plateau arrière  Deux variantes de marquage et de fixation au châssis  Deux variantes d'orgues de Staline: vue avant tubes 3-2 + 3-2 ou 5-5  Deux variantes d'orgues de Staline: vue arrière L'un des modèles est moulé d'un bloc, l'autre dispose d'un mécanisme d'éjection à ressort  Deux variantes de transport de troupes bâché/non bâché, ridelles 4/ridelles 2, roue/mitrailleuse, macaron/cocarde  Mortier court ou long  Deux variantes de lance-missile     Citerne militaire : sans et avec inscription "DPT 454" sur la citerne |
Si l'on combine les divers éléments qui peuvent changer d'un modèle à l'autre, on se retrouve avec une quantité faramineuse de variantes pour les mêmes références. Rappelons ici que (comme toujours avec Vilmer, et dans une moindre mesure chez Tekno), le système de référencement défie toute logique... : certains modèles portent le même numéro malgré des cabines différentes (ainsi, les Dodge - Buick ou Chevrolet gardent leur numérotation correspondant à l'équipement embarqué (projecteur, canon, radar, etc.), mais ledit numéro n'apparaît que sur le rabat du boîtage. Les châssis ne portent que la même mention : "Vilmer, made in Danmark", avec parfois rajouté un sigle Chevrolet et la référence du type, "6400". Enfin pour la même référence, on pourra avoir de multiples variantes de couleur, de décoration, de plateau, d'accessoires... En voici une liste (non limitative) : 
Les photos ci-contre détaillent ces diverses variantes. En théorie, on pourrait donc avoir plusieurs milliers de variantes de détail par référence... Pour un catalogue théoriquement réduit à une dizaine de modèles en une couleur unique, c'est assez inédit et autant dire qu'espérer réunir une collection exhausive s'avère une tâche insurmontable : il faudrait pour ce faire réunir l'ensemble de la fabrication ! Dans ce cas, le jeu est plutôt d'arriver au contraire à obtenir deux modèles strictement identiques dans les moindres détails. Ajoutons, pour être complet, qu'un certain nombre de modèles existent en versions civiles : en particulier, la double citerne à béton et la benne avec pelle à godet avant.  Par la suite, la cabine "Chevrolet 6400" sera remplacée par un châssis cabine Bedford à double essieu arrière. Si la cabine gagne un servant pour la mitrailleuse de toit, elle perd en revanche la direction fonctionnelle.
 Comparatif avec le lance-missile Chevrolet   Le projecteur de DCA   Le tritube de DCA    La citerne militaire : comparatif des deux versions (étoile américaine/cocarde néerlandaise, sans/avec inscription) La plupart de ces modèles proviennent directement du Danemark (Merci Claus !) | |
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Les lance-roquettes
 
Les deux variantes du lance-roquettes multitubes. Celle du dessus est dotée d'un mécanisme éjecteur fonctionnel à ressort | |
